L'électricité c'est un grand moment dans la vie d'un autoconstructeur.
Entre le tire-fil vicieux qui s'enfonce dans les doigts, la gaine qui se tord dans tous les sens, le boitier d'encastrement qui refuse de rester dans la cloison, la norme NF-C 15-100 mouhaaaaaaAAAAAAAAA qui rend fou, le câble qui se décroche à 50 cm du bout de la gaine, et j'en passe ... les embuches ne manquent pas.
Toujours est-il que nous en voyons le bout !
Aujourd'hui 4 aout 2010 les boitiers d'encastrement sont montés avec prises et interrupteurs, les boites de dérivation finies, et les câbles tous prêts à être raccordés au tableau.
Voyons ces derniers points d'un peu plus prêt si vous le voulez bien :
1/ Mari dans le rôle de "Ampère-Woman", qui se bat avec des vilaines gaines et une boite de dériv, familièrement appelés "pieuvre" dans le jargon électrique : | | |
2/ La pieuvre en question une fois finie : | ||
"Je t'aurai sale pieuvre !" Ampère woman | |
Je tiens à noter au passage que le nom de "pieuvre" pourrait être remplacé par "abominable poulpe" ou "ignoble sac de noeuds" par exemple, et en restant poli.
On en a 4 comme ça qui relient plus de 600m de gaines électriques pour alimenter seulement le rez-de chaussée, incroyable mais vrai.
Un peu de technique :
Pour réaliser les connexions, nous avons utilisé des raccords rapides de type "WAGO", bien plus pratiques que les traditionnels dominos. Il en existe qui permettent 2, 3, 5, 8 connexions. Il suffit de dénuder le fil sur 8mm / 10mm et de l'enfoncer dans le raccord pour qu'il soit pincé par une pince métallique qui assure la liaison entre tous les fils. Un raccord avec 8 trous permet par exemple d'alimenter jusqu'à 7 points électriques (le 8ième trou étant pris par l'alimentation qui vient du tableau électrique). |
En plus ces raccords sont réutilisables : il suffit de faire tourner le fil tout en tirant pour le faire sortir, la pince reprend alors sa position initiale.