Chaque chantier voit son lot d'erreurs, de gaffes, bourdes, boulettes, bévues, et les cache-misère qui vont de pair.
Nous, on s'est concertés et on a décidé de toutes les centraliser dans la même pièce : la salle de bains du rez-de-chaussée.
Efficacité en toutes circonstances : au moins on est sûrs ainsi que tout le reste est réussi !
"C'est pas moi c'est Murphy, hounk ! hounk !" |
Commençons par le commencement :
1- La fenêtre -> pour le coup on a eu la folie des grandeurs. 120cm (h) x 90cm (l), dans une pièce de 2 m de large. Autant coller un panneau clignotant dessus : "ENORME ET DISPROPORTIONNE".
Point positif : la pièce est TREEES lumineuse, si si.
2- La fenêtre II : "le retour" -> non seulement elle est énorme, mais en plus elle est dans la douche. Heureusement elle est granitée (et non pas "gratinée" ce qui ne voudrait rien dire), mais bon niveau intimité, les ombres chinoises ...
3- La fenêtre III : "la revanche des Sith" -> elle dans la douche OK, du coup on l'a prise en pin.
En PIN vous dites ?! Il y'a comme un soucis : ce n'est pas vraiment vraiment le matériaux le plus adapté à l'eau ... vernis marin + silicone + bavettes / cornières d'évacuation en inox à rajouter pour étanchéifier tout ça.
4- La fenêtre IV : "retour en enfer" -> au moment de fixer le linteau inférieur, le niveau à bulle faisait grève (ou alors c'était moi ?) ... toujours est-il que la légère pente fait qu'une fois ouverte, la fenêtre se referme automatiquement seule. Et ça avec 0 électricité : une belle leçon de domotique écologique non ?
5- La douche à l'italienne -> prévue dans nos plans, mais oublié de le préciser quand la chape a été coulée ... du coup on a du trouver un bac ultra-plat et rehausser le tour pour respecter l'écoulement de l'eau.
6- Le latex -> la pâte latex soyons précis (je vous vois venir petits canaillous !), pour étanchéifier le sol et les murs autour de la douche "à l'italienne". Malgré une sous-couche d'accroche, elle a cloqué sur les plaques de plâtre hydrofuges (vertes). La raison : celles-ci étant extrêmement lisses et toujours recouvertes d'une pellicule de poussière de plâtre (malgré nettoyage), cela n'a pas pris. Solution : on arrache le latex, on "griffe" le plâtre pour accrocher, et on recommence !
7- La chape en liège -> plus isolante qu'une chape béton et permettant d'y poser du carrelage, nous avons réalisé une chape béton / liège. Mais sans sable. Les défauts de planéité et de surface étaient énormes : il a fallu réchapper à la barbotine (ciment et eau, peu de sable = très liquide) et au ragréage auto-lissant plusieurs fois = 2 week-ends perdus ...
8- La faïence -> à ce stade-là on se dit que les erreurs ça suffit, on les a toutes faites, il n'y en aura plus !
Selon la fameuse loi de Murphy on se trompe alors toujours.
Nous avons habillé la douche de faïence, sans vraiment mesurer. Conséquence : le meuble de salle de bains et le miroir dépassent de 1 cm sur la faïence de la douche.
9- Le volet -> la fenêtre de la douche fait 90 cm de large : le volet battant aussi. Sauf qu'une fois rabattu, il masque une partie de la fenêtre des toilettes à côté. Comment dire ... Oups ? Solution : achat de mécanismes et découpe du volet pour le transformer en double-battant.
Est-ce que la loi des séries va s'arrêter là ? Je ne pense pas. Mon pronostic est qu'il y aura sans doute un soucis pour fixer le sèche-serviettes (là aussi peu de place, du à notre zèle en matière de pose de faïence : "tant qu'il y en a, on y va !").
On pourrait presque dire que cette pièce est "mauUudiiiteee !" (ça fait froid dans le dos, non ?)
Et vous, elles sont où les bêtises dans votre maison ?
Rajouts :
10- La fuite -> le 27/09/2010 et oui il fallait bien quelque chose en plus : c'est une fuite d'eau qui s'est déclarée. Une vis fermacell mal placée ... heureusement que l'on avait prévu une vanne de coupure par point d'eau : on pu dépanner sans tout arrêter.
Et depuis ?
Tout va très bien merci, on n'a pas pu s'empécher quelques pitreries de plus dans notre salle de bain : à voir ici.