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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 14:01
Semer un mélange de fleurs "jachère fleurie" autour de la maison a été une sacrée bonne idée. La plupart des plantes ont fané il y a un mois, mais d'autres continuent de fleurir :
  
Jachère fleurie : allée voiture Jachère fleurie : façade maison Jachère fleurie : gros plan

La floraison dure depuis juillet, les graines ayant été semées à la volée en mai.
Si on prenait le temps on arracherait les fleurs fanées, ce serait plus joli ...

Mais surtout il faudrait que l'on fasse la fête aux mauvaises herbes : on est envahis de Picris ! Une belle saleté qui gratte, pousse partout et se débourre en pagaille. Cette plante autochtone est une opportuniste : poussant rapidement, elle a pris le dessus sur les autres suite au motocultage du terrain. En patois on l'appelle la "Pélude", un joli petit nom pour une vilaine petite plante. Son nom latin lui va mieux : "Picris -> ça PIque et tu CRIeS".

Mélange fleuri 'Fleurs des près'    Le mélange pour jachère fleurie avait été acheté dans un magasin "Truffaut", référence "Fleurs des près".

PRIX = plus ou moins 25 €
, il couvre 300 à 600 m²





D'autres photos de la jachère sur ces articles :
Quelques fleurs des champs ...
La petite maison (bois) dans la prairie (fleurie)


Suite des explications sur le système VDI à venir : Tableau de communication & brassage multimédia

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:22

Achtung ! article technique (un peu) & long (surtout) : bon courage.
Suite de l'article
Communications : le VDI, généralités (1/3)

Pour relier les appareils de communication multimédia, les constructeurs se sont basés sur un standard existant :
le RJ45
= câbles réseaux utilisés traditionnellement en informatique.

Leur structure permet beaucoup de possibilités : ils sont composés de 8 fils, dont 4 utilisés par les ordinateurs (communication réseau ou Internet).
Cela laisse 4 autres fils qui peuvent être utilisés pour faire passer d'autres signaux : téléphone, télévision, appareil domotique, obiwan kenobi ... (ha non, pas obiwan kenobi en fait).
   Cable RJ45

Catégories, blindage, grades ... ça serait simple s'il n'y avait autant de versions de RJ45 et les appellations obscures qui vont avec : déjà que les connaisseurs s'embrouillent parfois ...
Essayons d'y voir plus clair.


Catégorie : elle détermine le débit maximum passant par le câble, son taux de transfert de données.

- La catégorie 5 est le câble "actuel" généralement employé.
Il permet des débits de 100 Mbits/s
(ce qui est déjà pas mal). Fréquence 100Mhz.
- La catégorie 6 permet des débits de 1Gbits/s, soit 10 fois plus.
Fréquence 250Mhz et + selon sa classe. Il est à peine plus cher et se généralise.
- La catégorie 7 permet du 10Gbits/s. Encore 10 fois plus. Fréquence 600Mhz et +. Connectique peu employée pour l'instant car assez chère et encore "très large" par rapport aux possibilités de communication des appareils actuels.
Le besoin de débit entre matériels exigeant toujours plus, ce câble deviendra sans doute le standard à adopter dans quelques années (vidéo HD qui prend de plus en plus de place, futures évolutions des équipements ...)
- On vous épargne les sous-catégories : 5e, 6e, 6a, 7a ...

Cable RJ45    A noter que les catégories 5 / 6 / 7 sont compatibles entre elles. Avant c'est la préhistoire informatique : n'existe plus ou alors sous forme fossile  :-).
Par exemple un cable RJ45 catégorie 6 communiquera très bien s'il est relié avec un catégorie 5 : le débit descendra alors au plus faible des 2, soit cat. 5 = 100 Mbits.

 


Blindage : les câbles électriques sont soumis à de nombreuses interférences magnétiques = "parasites", que ce soient les ondes hertziennes (radio / TV ...), les autres câbles de la maison, le micro-ondes, le portable GSM, le peace-maker de mamie ( )  etc.

Le signal "propre" qui est sensé arriver intact du point A au point B est déformé.
Exemples : sur la télé analogique cela implique de la "neige" ou des traits de couleurs, sur le téléphone des craquements ou micro-coupures, pour un ordi ce sera un ralentissement du débit, pour la télé numérique des décalages ou artefacts visuels ...

Le "blindage" permet de se défendre de ces interférences : il consiste à protéger les fils par une masse métallique qui va intercepter les signaux extérieurs et les renvoyer à la terre.
   Cable RJ 45 blindé


Voici les classes de blindage les plus employées :
- UTP = câble à paire torsadées ("Twisted Pairs") non blindé = pas de protection.
- FTP = le même plus une feuille de blindage (alu en général) autour des paires.
- STP = le même que UTP mais avec une tresse métallique autour des paires = encore mieux.
- SFTP = à la fois feuille de blindage ET tresse métallique = méga-hyper-über blindage. Comme un tank soviétique ;-)


Grade : selon la catégorie et son blindage, on pourra faire passer le téléphone, l'informatique, la télé ... ou pas.
Un câble catégorie 5 ne permettra pas un débit suffisant pour la télé par antenne. Un cat. 6 déjà mieux ...
Ici intervient la notion de "grade".

Double prise RJ45    
On confond souvent le "Grade" avec la "Catégorie" car c'est étroitement lié.

Un grade correspond à un niveau de performances et de services du réseau VDI, chaque grade demandant alors un certain pré-requis matériel. Selon l'utilisation que l'on veut en faire, on n'utilisera donc pas les mêmes catégories de câbles.
Ces grades ont été défini arbitrairement par un groupement de gros constructeurs afin de normaliser le VDI.


Voilà comment les constructeurs les caractérisent :
- Grade 1 : Applications = téléphonie + Internet haut débit + réseau local 100 Mbits/s.
Matériel = RJ45 catégorie 5, ET câble coaxial "classique" pour la télé. Blindage = peu importe, partant du principe que "c'est l'entrée de gamme ".
- Grade 2 : Applications = téléphonie + Internet haut débit + réseau local 1 Gbits/s + vidéo TV par Internet optimisée.

Matériel = RJ45 catégorie 6, ET câble coaxial "classique" pour la télé. Blindage = FTP.
On monte en niveau de qualité. Si le RJ cat. 6 a été prévu initialement pour un bon réseau informatique mais pas pour la télé, il permet néanmoins de la faire transiter, en analogique ou numérique. Le câble coaxial est néanmoins recommandé.
- Grade 3 : Applications = téléphonie + Internet h. d. + réseau 10 Gbits/s + TV Internet & analogique / numérique.
Matériel =RJ45 catégorie 7(a) pour tout, blindage SFTP.
Le RJ employé sera plus adapté pour le passage de la télé. Peu courant encore : il y a souvent un maillon faible dans la chaîne car il faut que TOUT soit "grade 3" : tableau, connectique, câbles, prises ...
- Grade 4 :
un autre monde -> mêmes applications que le grade 3 mais tout en fibre optique, encore chère, peu employée sur les appareils multimédias et donc nécessitant des adaptateurs ... contraignant donc, et pas forcément assuré que cela devienne un futur standard.

Cette notion de grade permet également de "démocratiser" et s'affranchir des dénominations techniques barbares du VDI : plutôt que de demander une installation "catégorie 6e blindage FTP + coaxial TV", l'acheteur demandera une installation Grade 2.


Adaptateurs : tout irait bien dans le meilleur des mondes si les appareils disposaient tous de connexions RJ45.
Sauf que ce n'est pas le cas : chaque type d'appareil dispose encore de sa connectique historique, et nécessite un adaptateur RJ45.

- TV = prise coaxiale ou "prise antenne". Si vous disposez d'une "box" télé numérique pas de soucis, celles-ci sont directement en RJ45 en entrée, puis ont une sortie Péritel ou HDMI pour relier à la télé. Bien sûr si vous avez installé également des prises coaxiales, pas de soucis non plus. Peu de TV actuellement sur le marché disposent d'une RJ45 en entrée.
- Téléphone = RJ11. Ressemble étrangement à une RJ45, rentre dans une RJ45, marche dans une RJ45 ... sauf que cela va écraser les 2 connecteurs aux bords de la RJ45 ! Ce qui implique que la prise sera difficilement réutilisable pour autre chose. Parfois on arrive à redresser les connecteurs mais le contact n'est pas garanti. Le mieux est d'acheter un adaptateur RJ45 / RJ11 si le téléphone n'en est pas directement fourni.


Et le Wifi ? Et le CPL ?

- Wifi "WIreless FIdelity" = Internet ou réseau sans fil.
- CPL "Courant Porteur en Ligne" = mêmes applications directement par les prises électriques.

Ces alternatives aux câbles dédiés pourraient être une solution, sauf qu'elles souffrent de certains défauts : limites de débits, parasites ...
Ces 2 technologies ne sont donc adaptées ... pour l'instant ?

Se pose également la question des émissions d'ondes électro-magnétiques, autant pour l'un que pour l'autre : c'est un autre débat.
   Wifi = 'Wireless Fidelity'

CPL = Courant Porteur en Ligne

 


Normes et installation "standard" : la norme NF C 15-100, qui est la norme électrique actuelle pour l'habitat, n'impose pas un vrai réseau VDI dans les maisons.

La plupart des constructeurs se limitent au strict minimum : grade 1 (voir simple câble téléphonique) avec prises RJ45 reliées seulement sur 2 brins pour le téléphone et non les 8 (ils ont des objectifs financiers et rognent là où ils peuvent). Pour la plupart des foyers cela suffira, mais c'est bien dommage car cela prive l'installation des futures évolutions multimédias / informatiques.

Prise gigogne / 'T'    Autre chose : même si la norme préconise des prises RJ45 partout, elle tolère encore les prises téléphoniques gigogne (prise en "T"). Pas du tout évolutif pour le futur.

Si vous êtes branchés nouvelles technologies et que vous faites appel à un constructeur ou un électricien, faites-lui préciser par avance quel type d'installation de communication / "courant faible" il propose. On trouve pas mal de messages de "déçus" sur Internet qui auraient bien aimé ne serait-ce que relier 2 PCs ensemble dans leur maison ... et découvrent trop tard qu'ils ne peuvent pas.

 


Liens : pour en savoir plus au sujet des câbles et grades
Généralités sur le VDI, grades ...
RJ45 : catégories
RJ45 : blindages
RJ45 : les paires torsadées, le coeur du cable RJ

 


Conclusion, quoi choisir actuellement ?
Le VDI est encore assez nouveau dans l'habitat individuel : les standards présents sont donc soumis à évolution.

- Pour l'instant les grades "accessibles" et qui ont un intérêt actuel sont les 1 & 2.

- Le grade 2 permet une évolutivité dans les quelques années à venir pour pas beaucoup plus cher que le grade 1.

- Le grade 3 est encore peu employé car peu de télés disposent de connectique RJ45 : elles nécessitent alors un adaptateur de fiche RJ 45 / coaxial, ce qui est plus cher que d'installer un "classique" câble coaxial. Mais c'est le standard annoncé, les constructeurs semblent aller dans ce sens.
   Prise RJ45
- Le grade 4 (fibre optique) est très restrictif et onéreux. Je me demande même si des particuliers l'emploient car actuellement les appareils pouvant s'y connecter sont très limités.
Future norme ? Personnellement j'ai un doute car cela implique de revoir toutes les connectiques : informatique, télé, etc. alors que le RJ est largement employé, évolutif et rétro-compatible (les nouvelles versions sont compatibles avec les anciennes). Mais je peux me tromper.
   Fibre optique


C'est pas fini, revenez ! 
Tableau de communication & brassage multimédia : c'est ici.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 10:02

V.D.I = Voix Données Images
Il y a quelques années encore, il y avait dans nos habitats un réseau & prises bien distincts pour la télé, un pour le téléphone, très rarement un pour les ordinateurs.

Tout les appareils média et communication étaient séparés.
C'était nul, bouh, pas bien (on plaisante évidemment).

Avec l'explosion d'Internet dans nos foyers, la place de plus en plus importante de l'informatique et l'émergence de nouveaux produits de communication, est venu le "besoin" et l'idée de tout relier ensemble avec un seul dispositif.

Créer un standard de connexion et de communication multi-médias dans l'habitat : le concept "VDI" était né.
   VDI = Voix Données Images


Les avantages

VDI : réseau de communication multimédia    En utilisant un seul type de prise dans toute la maison, cela permettra de pouvoir téléphoner, regarder la télévision ou se connecter à Internet dans n'importe quelle pièce.

Mais aussi partager des fichiers, jouer en réseau, brancher des enceintes hi-fi, une webcam, un disque dur multimédia ... non seulement on peut brancher un appareil de communication sur n'importe quel point de la maison, mais en plus ils peuvent inter-agir.

Il y a déjà beaucoup de possibilités et les équipements évoluent : ce système est extrèmement modulaire.

L'équipement
Pour que tout communique il faut :
- Un tableau de communication (appelé aussi "tableau de brassage") qui va recevoir les communications entrantes (téléphone, Internet, antenne télé ...), les renvoyer vers le bon appareil dans la maison et permettre à l'ensemble de l'appareillage de communiquer entre eux.
Il existe des tableaux de toutes tailles et de contenu différent, selon le nombre de prises "multimédia" que l'on souhaite installer, le niveau de communication que l'on souhaite ... on va voir cela plus loin.
- Un réseau de câbles et prises qui relie le tableau à l'appareillage : ordinateurs, téléphones, TV, etc.
Le câblage standard choisi par les constructeurs est le câble RJ45, habituellement utilisé en réseau informatique.
- Une installation "en étoile" : toutes les prises sont reliées directement au tableau, sans repiquage de l'une à l'autre : c'est la condition pour que les appareils puissent communiquer correctement.

Si vous suivez nos aventures vous savez que l'on est pas fans des articles trop longs.
Malheureusement il y a parfois beeeeaaaauuuuucoup de choses à dire : c'est le cas ici.
On a donc séparé en deux parties techniques :
- partie 1 = câblage et prises, les catégories, grades, etc. : comment choisir son cablage ?
- partie 2 = le tableau de communication.

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 09:40

Quoi, vous vous êtes mis de la mousse PU sur les mains ?!  Alors c'est trop tard vous allez mourir, dommage ...

Meuuh non, on plaisante allons ! 

La mousse polyuréthane expensive est super pratique pour colmater un trou, isoler une ouverture, mais il arrive parfois que l'on s'en mette plein les doigts : par exemple quand comme moi on ne sait pas doser correctement.

Cette mousse colle assez fort : l'enlever des mains ne va pas être facile ! Vous êtes prévenus.

Remarquez, en hiver cela pourrait faire des moufles très originales et bien isolées ... sauf que le polyuréthane contient des composés toxiques notamment des isocyanates = risques d'irritations.
Il vaut donc mieux éviter tout contact cutané avant séchage : la réaction chimique finie, il n'y a plus de risque par contact.
   Polyuréthane sur peauBeurk ! on dirait que j'ai la peau qui tombe.
Ben non, c'est de la mousse sèche dégoutante
et super adhérente.


Première précaution
car il vaut mieux prévenir que guérir : mettre des gants latex ou de maçon avant usage.
Ça évite bien des soucis.

Deuxième précaution : ne pas sur-doser, la mousse s'expense en quelques minutes et l'utilisateur du dimanche que je suis aura tendance à en mettre trop. Résultat des courses ça déborde de partout ... un réflexe "idiot" serait d'essayer d'épancher avec les mains (vous vous en doutez : c'est ce que je fais).


Quand c'est trop tard et que l'on en a sur soi, comment faire pour enlever cette fichue mousse ?

Première solution : si vous êtes fans de "tacotac", "millionaire" ou "morpion" vous allez adorer : le grattage !
Pendant les premières heures vous ne pourrez enlever que le plus superficiel, il restera pas mal de bouts qui adhèrent très fort à la peau. Inutile d'insister : vous allez vous faire super mal, plaies etc.
Il faudra attendre quelques heures pour que le corps réagisse : un peu de sueur plus tard ça partira plus facilement.
Ensuite ce sera un jeu de gratte-gratte et de patience : environ 2 / 3 heures d'amusement garanti. Invitez vos amis à participer, c'est plus rigolo que le monopoly.
Certains préconisent de passer de la crème grasse pour mains afin de ramollir la peau en surface : non testé par notre cobaye (moi-même).

Deuxième solution, chimique : alcool à brûler / alcool dénaturé quand le produit n'est pas sec, acétone quand c'est sec.
On n'a pas testé (j'aime bien gratter), c'est néanmoins la solution plébiscitée par pas mal de malheureux utilisateurs, et conseillée sur certaines bombes de mousse. Ces produits ne sont pas sans risques : l'acétone notamment peut provoquer des irritations. J'en ai déjà utilisé pour d'autres choses personnellement sans réaction. (cf ici fiche technique sur le produit).

Ha, un truc marrant avec l'acétone pour finir : ça fait super froid au contact de la peau (explications ici pour les petits curieux). Héhéhé, cool.

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 17:21

Retour au 10 juin 2010 : nous réalisions alors la douche à l'italienne.
Celle-ci fait 2.10 x 1 m, elle prend la largeur de la salle de bain et se situe en bout de pièce.

Voilà comment on a procédé pour traiter son étanchéité et ses pentes, les 2 dangers pour la pièce s'ils sont négligés (infiltrations, moisissures etc.)


Murs : du côté pommeau de douche (qui sera le plus exposé à l'eau), nous avons cloisonné l'angle de la pièce avec des carreaux de plâtre hydrofuges (verts) sur 1.20 x 1.10 m de large et 2.50 m de haut. Le reste de la salle de bains est en fermacell. La jonction fermacell / carreaux de plâtre a été faite avec une colle plâtre.

Sol : nous avons utilisé un bac à carreler fin, de 3 cm de haut.
PRIX = environ 120 €
(en promo).

La mise en place d'un bac était pour nous une solution de facilité : cela nous évitait de tirer une chape étanche en pente sur toute la surface de la douche. Une pente a été réalisée autour de ce bac pour ramener les éventuels débordements vers l'évacuation.


Réalisation de la pente

Nous avons réhaussé l'ensemble de la chape béton du rez-de chaussée de 5 cm par une chape isolante en liège. Le bac douche a été posé directement sur la chape béton.

Ce bac étant haut de 3 cm, cela laisse 2 cm de différence de niveau pour réaliser une pente autour : largement suffisant pour un bon écoulement.
Le bac à carreler a été collé à la chape béton par de la colle joint adaptée, de marque Sika.

Nous avons ensuite réalisé la pente en coulant un mélange de béton et de liège (chape isolante). Cette chape a été tirée à la règle de maçon (maniée avec brio par notre "super ouvrier-chef-de-chantier", le papa de Bast). La pente a été respectée à l'aide de liteaux taillés selon l'angle voulu.
   Douche Italienne : chape liège en pente

Dans notre cas et car cela s'y prétait, nous avons réhaussé le sol autour du bac, posé sur la chape initiale.
Une autre solution est de garder une réservation lors du coulage de la chape
: la douche sera alors plus basse, inutile alors de réhausser le sol autour pour y renvoyer l'eau.


Etanchéité de la chape et des angles
Souvent, les points faibles de ce type de douche sont les angles et les raccords entre 2 matériaux : si par exemple l'étanchéité à la jonction sol / mur n'est pas parfaite, c'est par là que l'eau va passer.

Nous avons utilisé une pâte latex qui une fois sèche a un peu l'aspect (et les propriétés étanches) d'un "liner" de piscine. Cette surface est carrelable.
 
Mise en oeuvre :
- On commence à passer un enduit d'accroche au pinceau, qui va permettre au latex de bien adhérer sur les surfaces. Il faut que les surfaces soient bien propres au préalable.
/!\ Attention sur des surfaces très lisses comme par exemple les carreaux de platre : il faut auparavant "griffer" le support pour créer des aspérités, ou alors ça ne collera pas. Ca nous est arrivé, il a fallu décoller le latex et recommencer ... Arghhh !
Attention également à la propreté des surfaces à traiter : la poussière de plâtre notemment fait une pellicule qui empèche l'enduit de coller, passer l'éponge au moins 2X par précaution.
- On pose alors des bandes tissu dans les angles : ces bandes assureront une résistance mécanique au latex.
- On passe une couche de latex au pinceau dans un sens. Une fois sec, on passe une seconde couche croisée dans l'autre sens.

Douche Italienne : étanchéité des angles Douche Italienne : étanchéité mur et sol


PRIX du kit d'étanchéité : environ 90 €
Il comprend le primaire d'accroche, l'enduit étanche latex et les bandes polyesther pour angles.

Dans notre douche cette pâte assure la jonction entre notre bac à carreler et la pente autour, puis entre cette chape en pente et les murs.


Prix / temps de réalisation

- pose du bac + évacuation + chape en pente autour = 150€ / 5h
- cloisonage : carreaux de platre, colle etc. = 120€ / 5h
- étanchéité = 90€ / 3h
- carrelage / faïence / colle et joints = 200€ / 12h
Total = 560€ / 25h

Sans compter les temps de séchage de chaque étape : compter facilement 4  jours de plus rien que pour l'étanchéité ainsi que le carrelage / faïence. Etant donné que cela a été fait il y a quelques mois déjà, on a peut-être oublié des éléments dans le calcul mais cela doit être à peu près juste.
Nous envisageons de fermer la douche plus tard par une paroi en verre : compter minimum 100€ de plus. Pour l'instant un rideau + tringle à 15€ font l'affaire.


Carrelage

Pose réalisée quelques jours après, le temps du séchage : cf dans cet article.
C'est un carrelage "imitation lames de bois" acheté chez "Dépot-Brico" à environ 14€ le m2.
Edit : ça a bien augmenté en 2011 !


Résultat final

Et voilà sur la photo de droite la pente de la sortie de douche, en forme de légère cuvette. L'eau s'évacue très bien, elle ne remonte pas. Notre "labo d'essai" a validé en vidant d'un coup la baignoire de notre bout de chou : rien ne remonte, mission accomplie !

Pente-douche-2.jpg
   Pente-douche-1.jpg


La suite ici : Douche à l'italienne : galets et vitre

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 20:58

On aurait pu aussi mettre comme titre "weekend tranquillou bilou" (ou "tranquille émile").
D'ailleurs on sent bien le relâchement avec cet article qui vous le verrez se révèle très pertinent et hyper passionnant.

Pas d'objectif pour le chantier (de temps en temps ça fait du bien) : on a plutôt passé la journée dans les magasins d'ameublement & déco pour chercher des idées, prospecter, se faire une idée des prix, comparer, etc.
Pas évident de choisir un style de meuble qui se mariera bien avec notre intérieur : plutôt rustique ou au contraire nouvelles tendances ?... On verra plus tard de toutes façons, aujourd'hui c'était plutôt histoire de prendre la température et flâner un coup.
Hola ! on se calme ...Voilà voilà ... rien de plus ... bon ... hum ... A+ ?

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 12:21

Entre le cellier et la cuisine nous avons monté une porte coulissante en verre.
Le cellier n'ayant pas de fenêtres, la porte en verre permet de l'ajourer.
Étant donné que le cellier n'est pas énorme, environ 5 m², le système coulissant permet un gros gain de place.
Nous n'avons pas mis de système à galandage : pratique mais trop coûteux, plus long à installer, et posant des soucis en ce qui concerne l'isolation de la cloison.
La porte est donc apparente et coulisse le long de la cloison côté cellier. Le coulissage se fait par un rail supérieur seulement, un guide fixé au sol permet à celle-ci de ne pas "tanguer" en l'ouvrant.

Le verre est granité, ce modèle vient de chez "Brico-Dépôte".
PRIX de cette porte coulissante en verre = 154 €.

Porte en verre coulissantePhoto prise de bon matin : meilleures photos à venir, de jour.

 Porte en verre coulissante

Le système est assez simple à mettre en place : nivelage et fixation du rail, montage des roulettes sur la porte puis on l'emboite dans le rail.
La cloison est renforcée au niveau du rail : nous avions inséré des planches de bois à l'intérieur, par dessus l'isolant, celles-ci assurent une meilleure prise des vis pour la fixation du rail.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:32

Voici la suite du premier article sur les cloisons : ossature & isolant laine de bois.

Le cloisonage avait duré chez nous de mi-mai à mi-juin, quasiemment un mois, sachant que l'on passe en même temps l'électricité. Nos cloisons sont composées de fermacell en 13 mm, une plaque par côté de l'ossature métallique, elles sont garnies avec des panneaux de laine de bois : Isonat+ , en 40 mm.


Fermacell

Cf cet article pour comparer ses propriétés avec le placo

1er constat, le fermacell ça pèse ! (et je pèse mes mots, hoho) On était 2 à le manoeuvrer, heureusement.

Notre premier contact s'est fait dans la douleur car nous avons du décharger manuellement 1 palette et demi à la main, plaque par plaque, soit environ 2.5 tonnes au total, de l'entrée du terrain jusqu'à la maison ...
80 plaques x 20 m, 2 heures à faire que ça !

1,6 km à pieds ça use les souliers, mais aussi les bras, les épaules, les genoux ...
   Cloison - ossature métallique et fermacell


Mise en oeuvre :

- Découpe à la scie égoïne (beaucoup de poussière = "tousse, tousse"). Un couteau spécial existe aussi.

- Collage des plaques bords à bord avec la colle fermacell : celle-ci s'applique avec une canule profilée. Elle sèche assez rapidement et devient extrêmement dure. Se découpe ensuite au cutter.
Prévoir un BON pistolet à colle pour ces cartouches, pas un tout en toc qui cassera après 3 coups de pompe.
La colle est polyuréthane, ils en sortent dernièrement une "écologique".

- Fixation par des vis spéciales fermacell. Il faut absolument utiliser celles-ci et non des vis placos, car elles ont une tête crantée qui rentre dans la plaque, là où une placo restera en surface. Il faut visser à plus de 15 mm du bord et 30 mm des angles, sinon ça casse.
Commencer par positionner un angle supérieur bien calé à la plaque d'à côté, après avoir mis une cale en bas à l'opposé. Visser l'angle supérieur et enlever la cale : la plaque va pivoter pour jointer parfaitement avec sa voisine en écrasant le joint de colle.

- Alignement / aplomb : étant donné que les plaques sont posées bord à bord, il ne faut pas qu'une dépasse de l'autre en profondeur. Nous avions vissé par précaution un liteau à chaque jonction, sur les 2 plaques, enlevé une fois les plaques bien collées.

- Finition joints : on a passé un enduit à joints fermacell sur les têtes de vis et les joints entre plaques. Cet enduit sent l'orange : attention ça donne des envies incontrôlables de boire du jus de fruits !
Ensuite ponçage : nuage de poussière garantie, c'est pire que de la farine ça se dépose partout.

- Finition plaques : il existe un enduit de finition pour rendre les plaques bien lisses.
L'aspect un peu "grossier" ne nous dérangeait pas et on a directement peint dessus : c'est nickel MAIS ça absorbe beaucoup.

- Raccord plafond : nous avons fini le haut des cloisons avec du plâtre.
Une maison ossature bois va travailler, surtout  les premières années : ces liaisons plafond fissureront à coup sûr, c'est déjà arrivé chez nous. On ne se formalise pas trop : il faut lever les yeux dessus pour le voir, et cela peut être refait.

- Angles : le fermacell est très résistant, mais un angle de cloison saillant sera un point faible qui ne résistera pas aux coups, inévitables (meubles, passages répétés ...).
Nous y avons posé des bandes armées d'angle, composée de filins ou feuillards métalliques, puis enduites de plâtre.


Article long mais on l'espère complet : bravo aux courageux qui sont arrivés jusqu'ici ! Vous avez gagné le droit de repasser nous voir.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 16:04

De mi-mai à mi-juin nous étions dans le plâtre jusqu'au cou.
Nos cloisons sont composées de fermacell en 13 mm, une plaque par côté, elles sont garnies avec des panneaux de laine de bois : Isonat+ , en 40 mm.

Pour une meilleure lisibilité l'article est en 2 parties, la suite ici : Cloisons : fermacell.


Ossature
Nous avons monté une ossature métallique standard (48 mm) :

- Rails au sol posés sur des bandes de 5 cm de liège, fixés dans la chape béton par des chevilles à frapper de 100 mm. Cette bande de liège évitera de transmettre les bruits de chocs et vibrations à la structure. En général on utilise des bandes antivibratoires en liège de 5 mm, mais chez nous toute la chape du rez de chaussée est recouverte par une isolation de 5 cm de liège : d'où l'utilisation de 5 cm partout.

- Montants verticaux tous les 40 cm : on aurait pu aller jusqu'à 60 cm, ce qui est préconisé. Avec 40 cm, solidité assurée !

- Rails en haut vissés dans les chevrons du plafond.


Cette ossature est garnie d'isolant et permet le passage des gaines électriques.
Nous avons choisi une ossature métallique plutôt qu'en bois : à priori il y a moins de transmission des bruits de chocs, mais surtout l'ossature travaille moins (séchage des liteaux, variations de température ...).

Nous l'avons reliée en plusieurs points à la liaison équipotentielle secondaire de la maison = mise à la terre.
Est-ce que cela aura un effet "cage de Faraday" ? On ne sait pas trop pour l'instant. Si on commence à se sentir tels des hamsters dans un micro-ondes on vous le dira (c'est une image on vous rassure, on n'a pas essayé de mettre un hamster dans un micro-ondes bien sûr !)

Nous avons fixé les montants entre eux à l'aide d'une pince à rails placo : bien plus rapide et pratique qu'avec des vis qui font souvent éclater les angles des plaques.
Il suffit de sertir le montant vertical au rail, ça se manoeuvre comme une agrapheuse.
On peut éventuellement "désagrapher" une fois en tordant le rail, puis re-sertir.

 


Isolant laine de bois : Isonat+

Nous avons choisi comme isolant de l'Isonat+.
Ce sont des panneaux de laine de bois mélangés à du chanvre et quelques fibres textiles. Ils sont traités contre le feu. Cf la doc technique ici.


Les avantages de la laine de bois :
- plus dense, meilleure isolation phonique et thermique
- résistance à l'humidité et au tassement (gros défauts de la laine de verre qui perd ses capacités en quelques années)
- aucune démangeaison lors de la découpe et la pose ! (contrairement à la laine de verre qui grraaaaatte)
- ... et très pratique à mettre en oeuvre

PRIX laine de bois Isonat+ = 4.91 € / m²
En même épaisseur, la laine de verre est à 2.10 € / m²
-> 2 fois moins cher. Seul défaut de cet isolant ?
   Cloison - isolant laine de bois Isonat+


Mise en oeuvre :

- Découpe avec un outil incongru mais ô combien efficace : le couteau électrique de cuisine.
Il faut tailler avec une légère sur-côte par rapport aux montants dans lequel on va placer le panneau, environ 5 mm de plus. Ainsi le panneau rentre en force : cela évite le tassement et du coup les ponts phoniques et thermiques.

- Pose : on le rentre en force entre les montants de l'ossature. Bien évidemment cela implique que l'on a fermé qu'un seul côté de la cloison, sinon c'est fichu. On garnit les trous éventuels (en haut notemment) avec des chutes.

- Fixation : éventuellement si les plaques d'isolant veulent sortir, tant que l'on a pas plaqué le second côté, visser les angles supérieurs dans l'ossature.


La suite ici : Cloisons : fermacell. Courage !

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 18:17

Depuis l'épisode des trous puis le passage des évacuations et arrivées d'eau à travers la chape du rez-de-chaussée, nous n'avions pas encore colmaté les "jours" autour de ces gaines et tuyaux. Beaucoup d'air froid montait du sous-sol, ainsi que les sons qui communiquaient. Nous avons bouché ces ouvertures inutiles cette semaine.

Pour cela nous avons employé la solution de facilité : la mousse expansive polyuréthane en bombe.
Celle-ci est largement utilisée dans l'industrie du bâtiment pour isoler ou reboucher des ouvertures du fait de son prix, sa facilité d'utilisation et le manque d'alternatives.

Bombe de mousse expansive polyuréthane Mousse polyuréthane expansée Mousse PU expansée

L'utilisation est très simple, vous connaissez sans doute déjà : la canule souple permet d'injecter la mousse dans n'importe quel endroit, et étant donné qu'elle est expensive elle gonfle pour remplir toutes les aspérités. On vise le trou, on appuie sur le haut de la bombe (comme un aérosol) et pschiiit ! Le séchage est rapide, de l'ordre de la demi-heure, par contre éviter de respirer les vapeurs ou de toucher la mousse avant séchage.

PRIX : 4 à 12 € pour un volume utile de 50 litres de mousse.


Le défaut : le polyuréthane est loin d'être propre car contient des composés toxiques.
On verra dans un futur article s'il existe des alternatives.

Réaction avec d'autres matériaux ?
La mousse polyuréthane contient des isocyanates, qui en plus d'être toxiques sont réactifs avec d'autres matériaux. Néanmoins ces isocyanates polymérisent rapidement une fois sortis de la bombe, donc passent dans un étât inerte.
- Légèrement corrosif pour le cuivre, les alliages ferreux et l'aluminium.
- Ils attaquent certains plastiques, caoutchouc et peintures.
- Pour ce qui est du PVC je n'ai pas trouvé d'infos concrètes, juste des interrogations.
- Pour ce qui est du bois pas de contre-indication : certaines sociétés du batiment isolent les planchers bois à la mousse PU, de plus la plupart des vernis et vitrificateurs contiennent du polyuréthane.

RAJOUT de janvier 2011 : il existe désormais des mousses polyuréthane ou de composition alternative SANS ces fameux isocyanates. On vous invite à suivre cet article pour en savoir plus.

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Bienvenue chez nous !

La maison bois de nous, c'est le blog des tribulations de Mari et Bast et de leur "presqu'auto-construction", commencée fin 2009, quelque part entre Toulouse et Albi. Maison en ossature bois, bioclimatique, basse consommation, théoriquement BBC effinergie.

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On n'est pas seuls à s'aventurer dans la construction, et il y a tellement de beaux projets que c'est dur d'en sélectionner seulement quelques-uns. Voici quelques blogs que l'on suit assiduement.

Ils ont fini / ils sont des "références" connues :
Ils sont forts ils sont beaux : ils sont ICI !

Et ci-dessous ceux qui y sont encore :
Mob-Castelneuvienne : une mob super sympa, un blog tout aussi sympa
NidEcologique : une mob avec isolation en paille, avis techniques sur plusieurs technologies "écolo"
La cabane à Xavier : rénovation maison, ceinture noire en bricolage mécanique
Danslamaison : rénovation d'une maison des années 30 qui ne manque pas de charme
Hep-toit-la-bas : future jolie mob dans les hautes Alpes
Maison.bioclimatique : une jolie maison bioclimatique en haute-Savoie
NotreMaisonEnMadriers : maison en madriers de bois dans le pays du vent d'Autan, le Lauragais
NifNif : la maison en bois de NifNif. Le loup peut toujours souffler ...
Mamaisonsolaire : une jolie maison solaire en bois, dans le massif central
MaisonChanvre : une belle maison en paille avec entre autres un poêle Stuv 30 et un puits Canadien. Un des premiers blogs construction que l'on a découvert, qui nous a motivé à nous lancer dans notre propre projet, et récemment re-découvert avec plaisir.

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